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Évangile selon Saint Luc 9, 11-17


« Ayant pris les 5 pains et les deux poissons, Il leva les yeux au ciel, les bénit, les rompit, et les distribua à ses disciples, pour les donner au peuple »…

Que Vous êtes bon, mon Dieu, et de soulager cette foule dans les besoins corporels, de « donner à manger à ceux qui ont faim » !.. Que Vous êtes bon de donner cet exemple et aux ouvriers évangéliques et à tous les chrétiens, leur montrant par là qu’il ne suffit pas qu’ils prêchent et qu’ils guérissent, mais qu’il faut encore qu’ils fassent l’aumône… Que Vous êtes bon, mon Dieu, mon Dieu, d’annoncer, de figurer par ce miracle un bienfait mille fois plus grand, mille fois plus doux encore, la Sainte Eucharistie !..
« Nourrissons ceux qui ont faim. » Nourrissons-les comme nous nous nourrissons nous-mêmes : « Aime ton prochain comme toi-même », ou mieux que nous-mêmes, puisque c’est les membres de Jésus, le corps de Jésus que nous nourrissons ; « Ce que vous faites à un de ces petits, vous me le faites à moi-même »… Gardons-nous de conserver le poisson pour nous et de ne donner que du pain sec aux autres : « Aimons les autres comme nous-mêmes. » Donnons-nous du pain sec à Jésus pendant que nous gardons le poisson pour nous ? « Tout ce que vous faites à un de ces petits, vous me le faites, tout ce que vous ne leur faites pas, c’est à moi que vous ne le faites pas »… Remercions Dieu de la Sainte Eucharistie et profitons-en, honorons-la, ce qui est un moyen de L’en remercier. Ne manquons jamais une communion par notre faute. Écoutons la messe, assistons à la bénédiction du Saint Sacrement avec grande dévotion ; passons devant le Saint Sacrement tout le temps que nous pouvons : Il est là aussi réellement qu’il était sur la terre. Nous pouvons Lui tenir compagnie dans le Saint Tabernacle aussi réellement que le faisaient la Sainte Vierge, Saint Joseph et Sainte Magdeleine ici-bas. Tenons donc compagnie à cette Sainte humanité de Notre-Seigneur autant que nous le pouvons à l’exemple de la Sainte Vierge, de Saint Joseph, de Sainte Magdeleine, ne le quittons, autant que nous le pouvons, jamais des yeux. De même qu’ils passèrent à ses pieds, en Sa présence, tout le temps qu’ils purent, passons à Ses pieds, en Sa présence, au pied de l’autel, tout le temps qu’il nous est possible… Sainte Vierge, Saint Joseph, Sainte Magdeleine, secourez-nous afin que nous soyons en cela et en tout vos imitateurs fidèles[[M/325, sur Lc 9,12-17, en C. DE FOUCAULD, La Bonté de Dieu. Méditations sur les saints Evangiles (1), Nouvelle Cité, Montrouge 1996, 300-301.]].