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Évangile selon Saint Luc 12, 49-53

« Je suis venu apporter le feu sur la terre. Que veux-je, sinon qu’il s’allume. »

Vous êtes venu apporter l’amour sur la terre ; vous êtes venu mettre au milieu de nous les flammes de votre Cœur. Que vous êtes bon ! Et vous nous dites nettement votre volonté à notre égard, c’est que nous vous aimions à notre tour ; c’est là tout ce que vous demandez, tout ce que vous voulez de nous ; vous ne voulez rien d’autre de notre part : « Que veux-je ? », si ce n’est que vos cœurs s’allument ? Que vous êtes bon d’être venu apporter sur la terre d’une manière visible ce feu d’amour ! Que vous êtes bon de ne vouloir qu’une chose de nous, que nous vous aimions ! Que vous êtes bon de nous le dire !
Dieu ne veut qu’une chose de nous, que nous l’aimions, que nous brûlions d’amour pour lui. Aimons, aimons, que toute notre occupation soit d’aimer, de contempler le Bien-aimé, de lui demander ce qu’il veut de nous, de penser, dire, faire ce qu’il veut que nous pensions, disions, fassions… Ayons une grande dévotion à ce Cœur Sacré de Jésus, par lequel Dieu a allumé le feu sur la terre ! Jésus Caritas : « Je suis venu allumer un feu sur la terre, que veux-je, si ce n’est qu’il brûle ? » O mon Dieu, faites brûler ce feu dans mon cœur et dans celui de tous les hommes ! Amen… C’est l’unique nécessaire : « Que veux-je, si ce n’est qu’il brûle ? » [1 ]

[1] M/365, sur Lc 12,49, en C. DE FOUCAULD, L’imitation du Bien-Aimé. Méditations sur les Saints Évangiles (2), Nouvelle Cité, Montrouge 1997, 59-60.