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Évangile selon Saint Luc 16, 1-13

« Nul ne peut servir deux maîtres… Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. »

Merci, mon Dieu, de nous exposer si fortement cette vérité qu’on ne peut avoir deux amours à la fois, qu’on ne peut aimer à la fois Dieu et quelque chose d’autre. Vous ne cessez de nous le répéter sous toutes les formes : « Ne vous préoccupez pas de votre nourriture ni de vos vêtements. » « Celui qui ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple, » « Celui qui ne hait pas son père, sa mère, tous ses parents et sa propre âme n’est pas digne de moi. » Que vous êtes ineffablement bon, vous dont toutes les paroles vont directement ou indirectement au même but : nous amener à vous aimer sans partage et sans mesure !.. Que pouvez-vous faire de plus tendre, de plus divinement aimant pour nous que de nous appeler et de nous tirer par tant de moyens à vous aimer ! Que vous êtes bon !
Ne servons pas deux maîtres… Ne partageons pas notre cœur… N’ayons nul attachement, ni pour l’argent, ni pour rien de matériel, ni pour aucune jouissance sensible, ni pour la famille, ni pour les amis, ni pour la santé, ni pour les consolations spirituelles, ni pour rien de créé, rien de ce qui n’est pas Dieu, son amour et sa grâce. Que notre cœur soit absolument vide de ce qui n’est pas Dieu et que Dieu l’occupe absolument seul. C’est toute la doctrine de saint Jean de la Croix : nous ne pouvons pas être pleins de deux choses ; il faut être vide de tout ce qui n’est pas Dieu pour pouvoir être plein de Dieu [1].

[1] M/384, sur Lc 16,10-13, en C. DE FOUCAULD, L’imitation du Bien-Aimé. Méditations sur les Saints Évangiles (2), Nouvelle Cité, Montrouge 1997, 82.