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Évangile selon Saint Luc 18, 1-8


« Il faut toujours prier et ne jamais cesser de le faire »…

Et vous le prouvez ici, mon Dieu, par la parabole du mauvais juge. Que vous êtes bon, mon Dieu, de nous ordonner d’avoir cette foi en votre bonté, cette confiance que vous exaucerez toujours nos prières, pourvu qu’elles soient ferventes, constantes, confiantes, humbles, et surtout quand elles sont en outre faites en votre nom. C’est nous ordonner de croire que vous nous aimez au point de ne pouvoir rien nous refuser (de ce qui est bon, bien entendu)… Que cela est doux ! Quel commandement d’une douceur céleste ! Nous commander de croire que vous nous aimez au point de ne jamais rien nous refuser, quel son divin ont ces paroles ! Quelle douceur céleste ! Quelle suavité pour nos oreilles ! Ô Dieu d’amour ! Ô Dieu de mon cœur, que vos inventions sont admirables ! « Je vous commande de croire que je vous aime au point de ne jamais vous refuser aucune demande vraiment bonne. » Ô mélodie divine ! Mon Dieu que vous êtes bon ! « Deus charitas est. »
Demandons, demandons, craignons d’encourir le reproche fait aux apôtres : « Vous n’avez pas encore demandé. Demandez ! Demandez en mon nom ! »… Demandons, puisque nos demandes peuvent tant pour la manifestation de la gloire de Dieu et le bien des hommes, ses enfants bien-aimés. Mon Dieu, faites-moi la grâce de vous demander tout ce que vous voulez que je vous demande et de vous le demander avec foi, humilité, ferveur, constance, charité pour tous les hommes, et en votre nom [1].

[1]  M/394, sur Lc 18,1-8, en C. DE FOUCAULD, L’imitation du Bien-Aimé. Méditations sur les Saints Évangiles (2), Nouvelle Cité, Montrouge 1997, 95-96.